Ciel de Madagascar (RAMAMINIRINA Henintsoa Jean Baptiste)

Sous le ciel de Madagascar, le vent porte des larmes,
Les âmes errent sans but, loin des promesses d’alarme.
Les rues sont pleines de rêves brisés,
Où les enfants jouent, mais l’espoir est effacé.

La terre, épuisée par des années de lutte,
Offre sa pauvreté, comme une main nue et toute brute.
Les champs sont secs, les rires sont rares,
Dans les foyers, on se bat pour des jours moins amers.

Les mères pleurent sans bruit, l’avenir s’éloigne,
Les hommes cherchent du travail, mais l’ombre les accompagne.
Les maisons de bois vacillent, le toit fuit sans fin,
Les rires s’éteignent dans un murmure de chagrin.

Mais dans les yeux de ces gens, une flamme vacille,
Un espoir fragile qui, parfois, scintille.
Malgré la misère, l’amour persiste,
La dignité humaine, elle, jamais ne résiste.

Madagascar, terre de contrastes et de douleurs,
Où la pauvreté s’accroche aux âmes, comme une ferveur,
Mais un jour viendra, peut-être dans un souffle,
Où les mains tendues retrouveront leur souffle.

Mamy, 09/12/2024
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