D'ici et d'ailleurs. (Raomy)
(Nalaina tao amin'ny vetso.serasera.org)
Ce qui s’est passé ce soir-là …Et beaucoup d’autres soirs depuis …
à la tombée de la nuit,
à perte de vue,
cette joie mélancolique!
Magique et mystique!
Un rêve ô combien épique!
Mon cœur,
inondé de ta douceur,
assoiffé par la moiteur …
de ta chaleur …
illuminé de tes couleurs,
embaumé de tes senteurs,
d’ici comme d’ailleurs,
qui me sont étrangères
tout en m’étant familières!
Joie mélancolique,
combien épique,
viens-tu à moi pour savoir,
comme certains soirs,
si je te reconnaîtrais?
Ou viens-tu à moi en étranger,
pour en avoir le cœur net,
que tout m’est encore familier?
Il pleuvait comme certains soirs d’ici…
… comme beaucoup d’autres soirs d’ailleurs, je te dis!
Incitant plus encore, toi, ô visite inattendue,
à venir m’envahir à mon insu
et que je voulais la plus brève …
Sans mots dire, sans trêve,
tu arrives et tu m’as pris ô surprise!
Je t’ai prise!
Quel bonheur
en primeur,
pour avoir ressenti,
ce répit!
Je te salue, mélancolie,
douce folie en mélodie!
Nous allons nous entendre,
sans attendre!
Inoubliable et mystique, ô quel thème,
cette ballade dans les tréfonds de moi-même!
Que je t’aime!
Tout ce qui m’est familier …
me semble soudainement étranger…
Oublier qui je suis, dans mon cœur,
dans la beauté de tes couleurs,
après l’ivresse par tes senteurs,
… et la rigueur de ta froideur …
douce folie en mélodie!
Je te vois d’en dedans, ma douce amie,
mais tu me parviens d’en dehors…
Voulant comprendre ce qu’il en est, c’est alors
que je me suis retrouvé sous la pluie
qui n’a pris que quelques minutes de la nuit
pour me tremper jusqu’aux os. C’est inouï!
Toi, terre d’odeurs, je t’ai vainement reniflée,
et, à chaque fois que je le faisais,
je te trouvais!
Mais, mon nez a beau aspiré,
il n’y a rien à sentir
de toi, ô terre inodore à bannir,
sauf l’odeur du béton
et du goudron!
Terre, es-tu tellement ensevelie, ô pitié,
sous le ciment et l’asphalte du progrès?
… Modernité!
Pluie et larmes en symbiose,
sur le visage de l’émotion, quelle psychose!
Qu’ai-je fait de mes senteurs?
Celles d’ici ou d’ailleurs?
Ô mon cœur, deviens plus léger,
en ce moment où tu savoures et tu le sais,
douces folies en quelques minutes … sans coup férir,
fais durer le plaisir!
Chose tragique, mais magique!
Ce chez moi, c’est ici … vérité sans réplique!
… Dans la neige de l’hiver? – Et comment!
… Dans les bourgeons du printemps,
… dans la chaleur de l’été, je m’abandonne
… dans les couleurs de l’automne!
Toi, l’illustre inconnue, un mois de mai,
tu me dévoiles tes secrets,
sans regret,
sans panique! C’est magique!
Ô Combien épique!
Tu permets?
De m’entourer encore de tes couleurs,
de m’enivrer toujours de tes senteurs?
Reposé au sortir de l’hiver,
exalté par les joies printanières,
je dévore les plaisirs de l’été qui s’annonce vraiment chaud
et me réjouis à la pensée de l’automne, tellement beau,
ces montagnes et ces vallées aux couleurs de brasier,
c’est le moins qu’on puisse dire, ô c’est vrai!
Inoubliable, ô elle l’est, cette promenade au lac des fées!
J’y retournerais …
Et je compte chaque année t’y rencontrer!
Je sais, mère!
Cette beauté, elle perdure dans l’éphémère!
Et cette paix? Elle n’est pas un état intérimaire!
Merci, mère!
Combien de fois de ton vivant,
j’aurai voulu te dire ça, tu m’entends?
Je refuse de compter!
Ô Tristesse, sentiment familier,
je n’ai pu te le dire
qu’à la croisée de ce rêve déjà passé et cet autre à venir,
à la porte d’une réalité, ô à bénir,
de ce nouveau toi …
en ce nouveau moi!
Ô Mère,
quand tu étais partie, j’ai tenté,
mais je ne pouvais rentrer!
Ô Père,
à ton départ
pour nulle part…
Impossible de refaire
le chemin à l’envers…
même ô combien énorme,
l’envie et la douleur furent sans borne!
L’orphelin que je suis vit de vous et sans vous!
Je me souviens de tout,
comme si c’était hier,
de ce moment de partir … en galère.
Mère, ton image,
ô sans lamba, mais toutefois sans ambages
est gravée à jamais dans mes souvenirs!
Partir … Vais-je jamais en revenir?
Pouvais-je jamais oublier, quel délire,
comment tu m’as serré dans tes bras?
N’étais-tu pas à cet endroit, ce jour-là?
Tu y es toujours,
par certains jours!
M’a soudainement réveillé,
le mouvement de mon corps agité…
c’était donc un rêve?
Quelle trêve!
Mes yeux fouillaient partout en partant,
comme le feraient ceux d’un enfant
que sa mère aurait délaissé …
Il n’y avait que moi, c’était vrai,
avec ma tristesse, ma mélancolie,
mes joies, mes peines … et ma folie!
Sont-ils vraiment morts?
Non! Ils sont vivants, d’accord?
En moi, je te disais,
à tout jamais!
La pluie s’est tue,
aussi soudainement qu’elle est venue…
Avec ce moment mystique et magique,
m’est venu l’envie d’écrire, ô combien épique!
Voir naitre ce nouveau moi,
Ce fut tout un émoi
Est-ce l’accident du hasard
qui ne crie guère gare?
Qu’importe que ce soit douloureux,
moins que naitre sous de maudits cieux!
Qu’importe cet incident malencontreux,
dis-toi, tu peux renaitre dans les joies
et les bras de ta nouvelle foi,
sais-tu? Ne cherche plus ailleurs le chez soi!
C’est désormais ici chez toi!
Et sache qu’après le repos du grand froid,
la vie reprend à la vitesse de l’impala,
t’offre plus d’érables que de moringas
et plus tard, une vision harmonique des couleurs!
Couleurs d’ici … et non d’ailleurs!
Que voici!
Héritage pas d’ailleurs, mais d’ici,
ce rêve, cette réalité, cette vie,
m’abreuvant d’une douce folie …
jusqu’à la lie!
Ô douce mélodie en folie,
tu n’es pas que d’ici!
Ô tu n’es pas que d’ailleurs non plus, tant pis!
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Rohy:
Sokajy :
Teny vahiny - fiainana
Mpakafy:
Raomy
Hevitra mandeha
Raomy
(
20/12/2019 12:55)
Mankasitraka faraxé zokiny an'i Rondro namaky sy nanome feo an'ilay vetson'ny mpitsakaraka! Ampitiavana!
ikalamako
(
25/01/2020 10:08)
Antsika jiaby izay an...ianareo manakanto, izahay manapariaka. Mankasitraka ee !
Mbola eto izahay raha mbola misy douce folie mila esorina vovoka any anaty vatavý any an !
Mbola eto izahay raha mbola misy douce folie mila esorina vovoka any anaty vatavý any an !