Lorsque l'enfant paraît - Victor Hugo
Azo vakiana?
Lorsque l'enfant paraît le cercle famille
Applaudit à grands cris; son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être ?
Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,
Innocent et joyeux.
Enfant vous êtes l'aube et mon âme est la plaine
Qui des plus douces fleurs embaume son haleine
Qu'on ose pas toucher,
Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire
On rit, on récrie, on l'appelle et sa mère
Tremble à le voir marcher...
Les yeux des enfants ont une douceur infinie,
Et leur petites mains, joyeuses et bénies,
Ignorent le mal encore !
Jamais, vos jeunes pas n'ont touchés notre fange,
A l'auréole d'or !
La nuit lorsque tout dort, quand l'esprit rêve, à l'heure
Où l'on entend parfois une petite voix qui pleure,
Sur des ailes d'azur,
Sans le comprendre encore, vous explorez le monde.
Double virginité : corps où rien n'est immonde,
Ame où rien n'est impur !
Il est si beau l'enfant avec son doux sourire,
Ses deux grands yeux ouverts qui ne savent pas mentir.
Dans le mal triomphant :
Préservez-moi Seigneur, d'été sans fleurs vermeilles,
De cage sans oiseaux, de ruche sans abeilles,
D'une Maison sans enfants...
Victor HUGO
Hevitra mandeha
Mysento (12/08/2009 18:08:12)
Une Maison sans enfants(...) tsisy,fifaliana.
mangamaso (12/08/2009 20:01:57)
Izany mihitsy, izy ireo no andrasana indrindra rehefa manokatra tokatrano ny mpivady :-)
Un enfant, c'est la vie dans une maison...
endrika01 (14/08/2009 06:23:15)
Mombamomba
Mpanoratra : Victor Hugo
Nampiditra : mangamasoDaty : 11/08/2009
Mpamangy : 1206
Mankafy : 1